Dans quel cas faire une avance sur héritage ?
L’avance sur succession, ou avance sur héritage, peut être un moyen de débloquer des fonds lorsqu’un donataire est en recherche de liquidités.
Certaines opérations d'avance sur héritage sont tout à fait légales et pratiquées par les défunts enfants ou petits-enfants. D'autres, qui ont pu exister au travers de l'histoire, n'existent plus en France.
En tant que parent : il est possible de confier une avance sur héritage à ses héritiers
Cette avance permet d’anticiper la transmission de son patrimoine à un héritier ou à un tiers, sans attendre la succession. On parle également de « donation en avance sur l’héritage ». Consentie sur la quote-part héréditaire de l’enfant, cette dernière s’en trouvera par conséquent diminuée du montant de l’avance au moment de la succession. Ainsi, l’héritier bénéficiaire de l’avance ne sera pas avantagé par rapport aux autres héritiers.
Les quotes-parts des descendants réservataires
Les biens immobiliers du donateur sont affectés à tous ses enfants sans distinction (légitimes, illégitimes et adoptés), appelés ici héritiers réservataires. En fonction du nombre d'enfants, une quotité des biens du donateur doit être répartie équitablement entre les héritiers réservataires.
La donation en avance sur succession peut prendre la forme d’une donation de somme d’argent, d’une donation d’un bien immobilier ou même de valeurs mobilières. Elle ne nécessite pas impérativement d’acte notarié, c'est-à-dire d'un acte devant notaire, et peut faire l’objet d’une donation manuelle.
Nous sommes extrêmement satisfaits d'avoir utilisé ce moyen pour financer une avance sur succession. Grâce à cette solution, nous avons pu rapidement régler les formalités et les dépenses liées à l'héritage, sans affecter notre épargne personnelle, préservant ainsi notre stabilité financière pour l'avenir.
Claude et Anne F.
Impossible en tant qu'héritier d'obtenir un crédit remboursé par une succession à venir
En France, il n'est pas possible de souscrire un crédit anticipé d'avance sur héritage, c'est-à-dire un prêt qui serait remboursé grâce à une succession future.
Cette pratique a pourtant existé en France, notamment à l'époque moderne. Elle s'appelait le mort-gage, car le gage du crédit était l'héritage à venir de l'emprunteur. Bien souvent, il s'agissait d'un fils aîné de paysan qui souhaitait emprunter une bourse pour s'installer en ville ou se lancer dans une activité proto-artisanale. Il remboursait le crédit en cédant à son créancier ses droits sur les terres agricoles de son père.